Désolé pour le délai, mais je n’ai pas eu accès à Internet
hier… Voici mes deux reportages pour samedi et dimanche :
La côte Amalfitaine
Considérée comme la plus belle région de l’Italie, la côte
Amalfitaine est une petite chaîne de montagnes situées directement sur le bord
de la mer Méditerranée. La ville centrale de cette région est la ville
d’Amalfi. C’est un endroit superbe et c’est aussi la capitale du citron – on en
voit partout et pratiquement tous les habitants en ont un ou plusieurs plants
dans leurs jardins. Mais comme on est sur une « corniche », les cultures
sont en hauteur, comme des petites terrasses aménagées dans la montagne.
Les agrumes (citron, orange, kumquat, etc) sont cultivés
sous d’immenses filets noirs. Ces filets servent à retenir l’humidité, mais
aussi, ils limitent la lumière du soleil pour favoriser la croissance des
fruits. Un fruit, dès qu’il est mûr, cesse de grossir – en limitant la lumière,
on force le fruit à continuer de grossir, car il mûrit plus lentement.
Nous, au Québec, on est habitué à une seule variété de citron,
mais ici, on en retrouve plusieurs. Certains sont aussi gros que des Cantaloups
(melon) et sont très sucrés – ont les déguste comme des oranges, car ils ne
sont pas très acides. D’autres ressemblent à une main – c’est d’ailleurs ainsi
que l’on les nomme : Mano lemon (citron-main).
Les Italiens font une quantité impressionnante de choses
avec les citrons; à partir du jus ou de l’écorce (zeste) ou même de la partie
blanche, très amère. La spécialité de la région est le « Limoncello »
qui est une liqueur de citron qu’on boit à la fin d’un repas pour bien digéré.
C’est important, car les Italiens mangent très peu au diner, mais énormément au
souper : en général, un souper comprend des « antipasti »
(entrée), un premier plat de pâtes (spaghetti, fettucine, gnocchi, etc.) puis
un plat principal soit de poisson ou de viande, suivi d’une grosse salade et
des fromages pour se terminer avec un dessert (les desserts italiens sont
tellement bons!). En général, un souper dure environ 2 heures… et comme on commence à souper assez tard
(entre 20h et 21h), on finit de manger et on se couche pas très longtemps
après.
Comme vous le savez, je suis aussi un passionné d’oiseau et
je les cherche tout au long de mon voyage. Comme je suis sur le bord de la mer,
ce sont surtout des oiseaux marins que je trouve – voici deux variétés de
canard que l’on retrouve surtout sur les bords de la Mer Méditerranée :
J’ai aussi photographié un petit rapace, probablement un
petit faucon, qui se tient sur les toits des maisons. Je ne peux pas vous
donner les noms exacts pour le moment, car je n’ai pas mon guide d’oiseau
européen avec moi.
Pour me rendre de Naples jusqu’à Sorrento (et Capri), je voyageais
en train, mais pour le reste du voyage, j’ai loué une auto. Or, bien que la
route sur la côte amalfitaine soit très belle, elle est aussi très dangereuse.
On longe continuellement des précipices qui donnent directement sur la mer et
celle-ci est comme un serpent qui sillonne la région : on passe une bonne
partie du trajet dans des courbes. Mais comme la route est très étroite, on ne passe
pas deux autos de front. Donc, lorsqu’on rencontre une autre automobile dans
une courbe, il faut klaxonner pour avertir qu’on s’en vint puis, un des
conducteurs laisse passer l’autre auto. C’est plus compliqué lorsque c’est un autobus,
car comme elle est plus large, il faut souvent reculer de plusieurs dizaines de
mètres pour lui donner le passage. Évidemment, si on manque notre coup, on
risque de tombée 50 ou 60 mètres plus bas par le précipice. Les Italiens
conduisent vite, mais sont très courtois sur la route – plus courtois que nous,
en général.
Demain (dimanche), je visite un endroit que je voulais
visiter depuis plusieurs années : les habitations troglodytes de Matéra –
un endroit habité par des humains depuis plus de 7,000 ans.